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Méditations sur les enseignements bibliques pour le quotidien d'aujourd'hui

La vie éternelle (8) - La possibilité de contribuer au salut des autres

La possibilité de contribuer au salut des autres

 

Nous tenons notre assurance de pouvoir contribuer au salut de nos contemporains dans les paroles que l’apôtre Paul adresse aux Colossiens : « je trouve ma joie dans les souffrances que j'endure pour vous, et je complète en ma chair ce qui manque aux épreuves du Christ pour son Corps, qui est l'Église » (Col 1, 24). Précisons tout de suit qu’il n’y a qu’un seul sauveur et rédempteur, Jésus Christ, « car il n'y a pas sous le ciel d'autre nom donné aux hommes, par lequel nous devions être sauvés » (Ac 4, 12) ainsi que l’a déclaré l’apôtre Pierre aux chefs du peuple et anciens.

 

Si nous ne sauvons pas les autres, quel est notre rôle alors ?  De la même manière que nous ne sauvons pas seuls individuellement, Dieu demandant notre collaboration active à son action en nous, ainsi recherche-t-il notre coopération collectivement, nos œuvres de charité, les actes d’amour que nous posons, pouvant servir non seulement à dilater notre cœur et à le rendre apte à aimer davantage mais également celui de tous ceux pour qui nous offrons le fruit de ces actes en union avec l’unique Offrande de Jésus en croix.

Ainsi, Jésus qui a multiplié à deux reprises les pains alors qu’il séjournait sur terre, peut-il multiplier les fruits de nos gestes d’amour et en appliquer la totalité des effets positifs à chaque personne pour qui nous les auront offerts.

 

Comme Dieu ne nous sauve pas malgré nous, il demande notre assentiment, notre coopération, à son œuvre de salut pour nous, ainsi en va-t-il de son action chez les autres en qui il n’augmentera pas unilatéralement la capacité à aimer de leur cœur. Le fruit de notre offrande en leur faveur pourra-t-il servir de plusieurs façons : créer pour ces derniers des occasions favorables comme les circonstances du premier pardon que j’ai donné et que je dois sûrement à l’intercession de quelqu’un d’autre ou encore par l’interpellation directe quoique subtile de l’Esprit qui suggère une bonne action à entreprendre par l’entremise de la conscience, ou, exceptionnellement par un miracle.

 

En offrant nos œuvres de charité pour les âmes des fidèles défunts qui se retrouvent au Purgatoire nous pouvons hâter le moment où elles pourront joindre les rangs des élus au ciel, elles-mêmes ne pouvant rien faire pour hâter ce processus.

 

Cette capacité de contribuer au salut des autres, l’Église le reconnaît au sacrifice eucharistique dans lequel toute l’Église est unie à l’offrande et à l’intercession du Christ (CEC 1369) au cours duquel des prières d’intercession sont prévues tant pour les vivants que pour les morts.

En tant que sacrifice, l’Eucharistie est aussi offerte en réparation des péchés des vivants et des défunts, et pour obtenir de Dieu des bienfaits spirituels ou temporels. (CEC 1414)

Il n’y a pas de raison pour que l’union individuelle à l’offrande et à l’intercession du Christ en dehors de l’Eucharistie ne serve pas elle aussi au salut de l’ensemble.

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